Le voyage et la photographie

Une interview a été réalisée avec un photographe, explorateur, passionné de voyages et auteur d’un blog, où les lecteurs peuvent trouver des conseils utiles et des inspirations de voyage !

Vous êtes curieux de savoir ce qu’il a dit ? Voici son interview pour vous :

A propos du bloggeur et de la façon dont son site est né

Son site est né un peu « pour le plaisir et un peu » pour donner à l’intérieur de lui des réponses à sa recherche du voyage, compris comme une expérience totale à 360 °. Après plus de 30 ans dans le secteur, au cours desquels il a accompagné des groupes aux quatre coins de la planète, le moment était venu de raconter les expériences de son point de vue personnel et de proposer celles qu’il ferait. Aujourd’hui, il est responsable de la conception et de la structuration d’itinéraires pour un tour-opérateur de renom et cela donne plus de vie à sa soif de trouver de nouveaux itinéraires non homologués et circonscrits d’un point de vue éthico-culturel, des voyages ethnographiques parmi les PEUPLES EN FÊTE, parce qu’en étant parmi les gens, on peut vraiment connaître la vraie nature d’un peuple et de son pays. En continuant à accompagner des groupes et dans cette dimension mon « appétit » de voyageur grandit de plus en plus, s’affine.

Comment combine-t-il sa passion pour la photographie et les voyages ? Quel est le sens du voyage et de la photographie pour lui ?

Les 2 passions sont unies par un fil ténu. Il n’y a pas de voyage sans photos et il n’y a pas de photo sans voyage. Même si la photographie satisfait le désir du voyage, lorsque vous revenez, vous pouvez la poursuivre avec vos souvenirs et elle continue à vous exciter. Il est clair que la photographie fait partie d’un discours beaucoup plus long, où il y a la créativité et la technique ! Le voyage à la place est un grand médicament ! Une fois que vous avez essayé de faire un voyage d’une certaine profondeur, la recherche d’un autre du même genre, mais aussi plus intéressant est difficile. Mes recherches vont des lectures sur Internet aux carnets de voyage, en passant par les reportages photo et les récits. Ce n’est que lorsqu’il trouve les réponses qu’il planifie un itinéraire.

Parmi les voyages qu’il a effectués, lequel a-t-il préféré et pourquoi ?

En général, il n’a pas un seul bon souvenir, mais plusieurs, car les personnes qu’il a rencontrées et les diverses interactions sur place l’excitent beaucoup, laissant même des souvenirs à long terme, qu’il parvient à conserver dans le « tiroir de sa mémoire » et à retrouver grâce à des fichiers photographiques. Chaque photo est un souvenir, qui fait remonter à la surface des rencontres, des détails, jamais complètement disparus. Tout cela s’accompagne également de la rédaction de ses articles, qui contribuent à enrichir ses souvenirs en noir et blanc, en les agrémentant de photos, tant sur son propre site que, souvent, sur les magazines de voyage du secteur, pour lesquels il écrit. Il a d’excellents souvenirs de voyages au Japon avec ses Matsuri, au Tchad avec le Gerewol, au Bangladesh avec des gens ordinaires mais explosifs de joie et d’authenticité, au Tibet avec la Kora sur le Mt Kailash et la Saga Dawa, en Alaska avec les ours, au Soudan avec ses sites archéologiques arrachés au sable du désert, en Bolivie avec les salares et au Myanmar avec ses gens merveilleux, mais il pourrait continuer… le plus beau voyage… comme dit le proverbe… est celui qu’il vous reste à faire !

Qu’est-ce qui lui a fasciné, également d’un point de vue photographique, dans son voyage au Tadjikistan et en Afghanistan ?

Ce sont 2 pays voisins, avec de grands espaces, mais alors que le Tadjikistan, avec sa route, connue comme l’une des nombreuses branches de la Route de la Soie, est plus touristiquement connu, l’Afghanistan (et il parle du Corridor de Wakhan, communément appelé le doigt afghan) est plus sauvage et plus authentique. La visiter a été comme entrer par une « porte des étoiles » dans une dimension spatio-temporelle unique, avec l’un des paysages naturels les plus particuliers (le Bam-i Dunya « toit du monde ») et dans un territoire étonnant entouré des plus hauts sommets du monde, ceux du Pamir, du Hindū Kūsh et du Karakoram, habité principalement par d’authentiques bergers Wakhi et des nomades Kuch, qui mènent leur vie quotidienne avec les rythmes lents d’il y a 100 ans … comme être dans le nombril du monde !

Pouvoir capturer des détails photographiques de leur vie quotidienne, de leurs visages, de leurs habitudes et coutumes, c’était comme participer pendant un long et profond moment à leur propre vie. Un ancien rituel équestre répété pour eux … le BUZKASHI … pratiqué avec la contention d’une carcasse de chèvre par 2 groupes de cavaliers « chapandoz » et à l’issue duquel les mêmes joueurs ont sincèrement remercié le « groupe de visiteurs et d’observateurs » montre combien il y a peu de distance entre les rituels, les jeux et les traditions encore vivantes dans l’usage social local, dans une atmosphère d’authenticité !